Plus qu’une monnaie alternative, il est envisageable que le Bitcoin devienne dans certains pays un moyen de pallier aux faiblesses d’un système bancaire insuffisant ou inefficace.
De forts investissements
De plus en plus d’entreprise choisissent d’investir en Asie lorsqu’il s’agit d’innovation en technologies financières. On le sait, la région est parmi les plus dynamiques du monde en termes de croissance économique, mais le système bancaire de certains pays ne suit pas. Les crypto-devises pourraient être une solution attractive, peu coûteuse et légère à mettre en place pour que des défaillances bancaires ne soient pas un frein au développement.
Récemment la start-up Apis a ainsi effectué une levée de fonds de 150 millions de dollars pour ses projets d’innovations financière en Asie et en Afrique. Une partie de ces montants devrait être investie dans des start-ups du secteur du Bitcoin présentes dans la région. En effet, si les investisseurs ont saisi l’importance que prend le Bitcoin, son usage dans les pays en développement doit encore être davantage documenté. On peut ainsi citer l’exemple du philippin Palarin qui permet le transfert d’argent entre particuliers à des frais sensiblement inférieurs à ceux pratiqués par les banques.
Une flexibilité appréciée
Un système bancaire peu organisé sera souvent synonymes de délais de transfert à rallonges, de frais inexpliqués ou encore de risques sur les dépôts. Le Bitcoin ne subit aucun de ces problèmes, et offre une liquidité bien supérieure à des actifs placés dans des banques de pays peu développés. Anonyme et hautement flexible, celui-ci correspond mieux aux besoins d’entreprise localisées dans des pays au développement économique rapide, qui peuvent avoir besoin d’assumer rapidement d’importants besoins de trésorerie.
Il y a donc un véritable intérêt pour ces entreprises à accepter le paiement en Bitcoin, qui leur permet à la fois de recevoir immédiatement les paiements, tout en plaçant par là même leur trésorerie sur un marché dynamique. Il ne fait aucun doute que l’innovation financière, et en particulier sur les marchés émergents, a toujours de beaux jours devant elle.