Ce n’est pas la première fois que des grandes entreprises essaient de se faire une partie du gâteau. Après JP Morgan ou IBM, c’est maintenant au tour d’eBay et de Western Union de déposer des brevets stratégiques pour le développement du Bitcoin. Il y a deux semaines, Western Union a notamment obtenu un brevet intitulé « alternative value exchange systems and methods » pour lequel il avait déjà fait la demande en 2009. Bien que la société affirme que « le Bitcoin n’est finalement pas si intéressant », il veut quand même assurer ses défenses. D’ailleurs, si le BTC venait à percer, il aurait du souci à se faire comme le montre ce reportage vidéo sur le transfert d’argent.
Le brevet sur le Bitcoin validé pour Western Union n’est en revanche pas explicite, et l’on ne connait pas encore l’impact que cela pourra avoir sur les fournisseurs de services en Bitcoin. Toujours est-il que ces phrases sortent du lot, et risquent fort d’avoir des conséquences sur certains services :
“Buyers” or “sellers” of the currency can post their buy or sell “prices” and the quantity they are willing to buy or sell at the stated price […]
The operator of the system of the present invention may act as a market maker by actively buying and selling alternative currencies […]
Users may be able to receive an alternative currency wallet for use in holding and transferring alternative currencies.
eBay également sur les rangs des brevets Bitcoin
Le PDG d’eBay (qui détient notamment PayPal) a annoncé qu’il pensait sérieusement au Bitcoin il y a quelques jours. Il y a quelques mois, il a déposé une demande de brevet pour une service autour Bitcoin qui servirait de portefeuille électronique multi-devises. Cela permettrait aux utilisateurs d’utiliser également le Bitcoin sur leur compte PayPal…
A juste titre, le magazine américain Coindesk affirme cependant qu’il est certainement difficile et un peu tard de déposer des brevets pour cela : le Bitcoin s’est justement développé par son absence de limitations. le magazine compare ces actions celles qui ont été menées au tout début de l’ère internet, où certaines entreprises se sont battues pour déposer des boutons aussi stupides que « envoyer un email », « soumettre »…